CORONAVIRUS (COVID-19) : OBESITE ALERTE ROUGE  

"Enfin vivre une vie de mince !"

La réduction de l'excès pondéral est certes l'objectif et peut être obtenu par une procédure chirurgicale bien adaptée, mais le retour à une vie normale est essentiel.

Le confort alimentaire

Il mérite d'être précisé : le patient doit pouvoir en effet mener une vie familiale normale, recevoir des amis et aller au restaurant.

Certes son comportement alimentaire sera différent, il deviendra un gourmet ; mais dans toutes les phases d'un repas il doit pouvoir accompagner le sujet dit "normal" sans se faire remarquer, s'en tenant simplement au volume des portions et à l'accomplissement d'une bonne mastication. Selon le procédé on peut observer que ce confort alimentaire est :

L'activité physique

  • Dès la sortie de la clinique
    Il est conseillé de marcher au moins une heure par jour pour favoriser la réhabilitation
  • Dès la fin du premier mois
    Il est recommandé de reprendre une activité physique.
    • Au début, le mieux est de commencer par la natation ou l'aquagym qui détendent les muscles.
    • Dès un amaigrissement suffisant obtenu, il faut s'orienter vers un véritable sport, mais il est essentiel que le sport choisi plaise pour éviter l'abandon par monotonie.
    • Ces exercices permettent de consolider la perte de poids, de renforcer la résistance et d'améliorer la silhouette.
    • Enfin, ils exercent un heureux effet psychologique en montrant que des efforts jusque là impossibles peuvent désormais être réalisés sans difficulté. De plus, ils ont cette propriété bien connue et euphorisante de supprimer le stress et de mettre l'esprit au repos.

La qualité de vie peut être très bonne

Le patient perd ses complexes, guérit le plus souvent ou améliore les maladies associées, notamment le diabète, l'hypertension, l'arthrose ; retrouve une meilleure affectivité et une meilleure libido et engage une meilleure communication sociétale.

Questionnaire de qualité de vie de MOOREHEAD-ARDELT

La satisfaction du patient est constante

Elle n'est pas toujours proportionnelle aux résultats observés. Cependant la chirurgie n'est qu'un moyen pour aider le patient à retrouver sa personnalité, c'est dire que la solution des problèmes comportementaux, psychologiques et affectifs se trouve en lui-même et nécessite des réflexions, des engagements et des efforts personnels que l'équipe multidisciplinaire du centre a la charge de soutenir. Car in fine ; c'est le patient qui est l'acteur de sa propre guérison.