C’est l’amaigrissement qui traduit le mieux l’efficacité d’une intervention même si ce n’est pas le seul critère, puisque interviennent le risque opératoire, le confort alimentaire, l’équilibre nutritionnel, la qualité de vie.
La perte d’excès de poids (PEP), différence entre le poids actuel et le poids idéal, est excellente à 80%, bonne à 60%, assez bonne à 50%, mauvaise en dessous de 25%.
D’après le rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS), on observe en moyenne selon les types d’interventions, les chiffres suivants :
Type D’intervention | % de réduction de l’excès de poids pondéral |
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Gastrectomie longitudinale ou sleeve | 80 % |
Court circuit gastrique ou GBP en Y | 80 % |
La guérison ou l’amélioration des maladies associées qui font toute la gravité de la maladie est constante et confirmée.
La méta-analyse de Buschwald a regroupé 136 études concernant 22 094 patients opérés d’obésité.
- La perte moyenne de poids a été de 61.2 % pour tous les patients
- Les maladies associées ont été guéries ou améliorées
La chirurgie prolonge la vie de l’obèse : 4 études contrôlées ont démontré sur plusieurs milliers de malades que la mortalité était réduite chez les opérés, par rapport à un groupe contrôle non opéré, de 30 à 73% selon les études, avec des reculs allant jusqu’à 20 ans. L’amélioration de la survie est estimée à 8 ans chez la femme et 13 ans chez l’homme.