L'obésité est une proie pour le COVID-19 comme le montrent les remontées des services sanitaires de tous les pays du monde avec des proportions de 50 à 80 % des malades obèses en réanimation.
Certes, quand il s'agit de super obésité (IMC > 50 kg/m²) ou d'obésité massive (IMC > 40 kg/m²), les comorbidités plus ou moins associées entraînent une grande fragilité : maladies cardio-vasculaires avec hypertension artérielle, maladies respiratoires avec apnée du sommeil, maladies métaboliques avec diabète, ce qui explique les complications et les décès observés.
Mais même quand il s'agit de surpoids ou d'obésité modérée (IMC ≥ 30 kg/m²), il existe une vulnérabilité non négligeable et de fait de nombreux cas correspondant à cette catégorie ont également occupé des lits de réanimation, ce qui prouve que la surcharge graisseuse par elle-même est source de morbimortalité.
Or, la plupart des patients ont abandonné le conseil médical du fait du confinement et de la peur voire de l'anxiété causée par l'épidémie.
C'est dire l'importance, comme le recommandent les autorités sanitaires, de renouer les liens médicaux grâce à la téléconsultation.